Jonathan et Justine, 18 ans, sont originaires de Cormeilles en Parisis dans le Val d’Oise où ils rencontrent finalement peu de Pokémons mais jouent régulièrement à l’application qui fait aujourd’hui fureur Pokémon GO.
Jonathan est même directeur de la publication du site http://www.pokemongotitans.com/. Grand amateur de jeux vidéos, il peut lui arriver de jouer pendant près de 18 heures par jour. Même si Justine est moins accroc, elle ajoute que sa belle-mère joue parfois à Pokémon GO tout en conduisant (!).
Ils nous ont permis de mieux comprendre le phénomène qui a envahi nos rues.
Comment expliquer un tel succès? Etait-il prévisible?
Le succès de pokémon go est explicable tout d’abord par l’innovation, nous avons connu un jeu du studio nommé Ingress utilisant le même processus de fonctionnement que Pokémon GO, mais ce dernier ne possédait pas ce petit élément que possède Pokémon GO pour atteindre ce niveau de Hype légendaire.
Ce dernier était donc évidemment prévisible, il permet à n’importe qui de s’épanouir dans un monde qu’il a déjà rencontré ou qu’il ira rencontré avec pokémon GO. Celui de Pokémon.
Chaque région du monde a sa particularité. On ne retrouve, par exemple, que le pokémon Monsieur Ming qu’en Europe et en Afrique. Tiros est en Amérique. Elector, pas encore développée, est très attendu.
Pourquoi Pikachu est-il le pokémon le plus populaire?
Pikachu n’est pas le plus populaire à proprement parler. Pikachu évoque surtout beaucoup de souvenir et de hype à lui seul, c’est un pokémon très kawai comme on pourrait le dire. Il est assez compliqué à trouver dans le jeu pokémon GO et il est le légendaire compagnon de Sacha tout au long de sa quête, il est alors évident que ce dernier soit incroyablement populaire.
Quels sont les événements reportés en France les plus fantaisistes liés au jeu?
L’épisode le plus spéctaculaire que j’ai vécu ici, à Paris est celui du Jardin du Luxembourg. On s’y croyait réellement, nous étions 2 000 peut être 3 000 à partager cette même envie de capturer des pokémons à flots et cela se ressentait énormément. Tout les dresseurs se parlaient, il était normal d’aborder quelqu’un sur son téléphone juste car ce dernier jouait à Pokemon GO, c’était vraiment génial.
Quelles sont les meilleures techniques pour monter en niveau?
Il faut tout d’abord vivre ou aller dans un endroit avec pas mal de pokémons et de pokéstops, cela est évident. A la campagne, le niveau est faible. Ensuite, la plus connue d’entre elle est celle du cumul de l’oeuf chance avec les évolutions massives. Il s’agit de capturer un maximum de pokémon tels que Roucool, Aspicot, etc.. Des pokémons ne coûtants que très peu de bonbons à évoluer, et en faire un gros stock, d’utiliser un œuf chance, et de tous les évoluer. Avec 60 pokémons on aura 60,000 xp, c’est énorme.
Peut-on tricher dans Pokemon GO?
La triche est extrêmement répandue dans Pokémon GO, cela est évident. Il existe beaucoup de moyens de tricher. Nous avons principalement les bots et les simulations GPS. Mais attention, la sanction est le bannissement définitif.
Pokemon GO est-il surtout un jeu urbain?
Il est difficile d’évaluer cela mais il est évident que le jeu favorise les grandes villes. Nous sommes originaires de Cormeilles en Parisis (Val d’Oise). Il y a peu de Pokémons donc il faut sortir. Une petite ville bien garnie en monuments ou lieux intriguants peut se voir attribuer énormément de pokéstops, donc il n’est pas possible d’affirmer que Pokémon GO est uniquement un jeu urbain.
Et contrairement aux clichés sur les geeks, beaucoup de filles jouent. Il y a une féminisation dans l’univers des jeux vidéos.
Il y a 3 équipes: bleue, rouge et jaune. Les rivalités sont-elles fortes?
Ces bonnes vieilles querelles d’équipes, il est évident que la rivalité est forte, mais elle reste bon enfant. Elle ne se fait qu’au niveau des arènes et des pokémons, cela ne va pas plus loin, c’est une rivalité amicale à vrai dire, sans l’un, l’autre ne s’amuserait pas, c’est ça qui est génial. Nous sommes de l’équipe bleue car d’abord c’est notre couleur préférée.
Pokémon GO a perdu 15 millions de joueurs en un mois. L’effet de mode est-il en train de s’éteindre? L’hiver sera-t-il le pire ennemi de l’application?
Je vous arrête, le jeu est bien loin de s’éteindre. L’effet de « hype » est simplement redescendu et cela est normal, cela fait plus d’un mois que le jeu est sorti en France, il est évident que la hype s’éteigne, mais les serveurs continuent de regorger de joueurs. Les parcs tels que la villette ou les quais de Seine continuent à accueillir des milliers de pokéfans chaque jours. Et le jeu n’est pas prêt de s’éteindre.
Je ne pense pas que l’hiver posera énormément de soucis. Si les gens veulent jouer, ils iront jouer, peu importe le temps, la pluie est quant à elle sûrement beaucoup plus embêtante que l’hiver. Le froid ne découragera pas les pokéfans.
Pas d’inquiétudes concernant les données personnelles des joueurs?
Je ne peux que rester assez discret de ma position vis à vis de cela, il est évident que l’application, comme toutes celles que l’on possède, traque nos données. Mais Pokémon GO possède des limites un peu plus éloignées que celles des autres applications, un exemple, Niantic peut vérifier les derniers services utilisés avant que l’on joue, d’où les bannissements lors d’utilisation de radars.
A-t-on déjà une idée de l’avenir du jeu? Selon vous, s’agit-il d’une première étape vers la réalité augmentée?
L’avenir du jeu reste incertain, mais certaines conjectures sont établies, comme l’injection du système d’échange, la vue des autres personnages, les tournois par ville. L’avenir du jeu reste totalement incertain. Nous attendons dorénavant des évolutions positives.
Il ne s’agit ici pas d’une première étape vers la réalité augmentée, cette étape fut déjà passée bien avant, aujourd’hui nous avons les casques de réalités augmentés, qui sont eux la première étape vers la réalité augmentée, les projet tels que l’Hololens de microsoft, qui risque de faire mouche, et bien d’autres surprises sont à venir. Pokémon GO n’a utilisé que ce qui fut déjà mit en place. Ce n’est donc pas un pas vers la réalité augmentée.