Coupe courte, rouge à lèvres bien vif, tenues légères mais soignées, langage provocant mais soutenu… Sophie a su se démarquer sur les réseaux sociaux. Les courtes vidéos (où l’humour n’est jamais absent) sont de vrais teasings vers le réseau social exclusif, MYM. Sophie Chœur, Sophie WTF, Sophie Vanlife, Follow Sophie ou encore Oh my Sophie – qu’importe le nom de compte : ils racontent toujours la même histoire : Celle d’un couple qui réalise un véritable mode de vie : La liberté sur les routes avec un van, de l’électro et un soupçon d’érotisme.
Sophie Chœur est en effet accompagnée de Stéphane. Tranquilles à bord de leur van, la première confie aimer écrire et le second partage sa passion pour la musique.
Entretien avec deux amoureux (de liberté).
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Quand avez-vous décidé d’être nomades ?
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Stéphane : On nous pose souvent ce genre de questions. En réfléchissant, nous nous rendons compte qu’il n’y a jamais eu de cassure ni de tournant dans notre vie. Tout s’enchaîne.
Sophie : Auparavant nous avions une maison mais pendant 6 mois (le printemps et l’été) nous voyagions déjà avec le van. Stéphane était membre d’un groupe de rock donc il y avait une tournée à faire dans toute la France. C’était toujours des moments incroyables. L’hiver on rentrait chez nous mais il y a eu un moment où ce fut logique de voyager en van toute l’année. C’est un véhicule 4X4 qui nous permet d’aller partout.
Nous avons commandé le van juste avant la pandémie. Depuis, on voyage sans cesse. Nous allons en Espagne, au Maroc, aux Canaries, … Le soleil est une vraie motivation.
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L’électro fait-elle partie de votre identité ?
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Stéphane : A l’âge de 20 ans, j’ai découvert la musique des Beatles et des Rolling Stones. Ce fut un choc. A 30 ans, je me suis mis à écouter Frank Sinatra. Une claque monumentale ! J’ai ensuite été dans un groupe de musique, Tribute to Rolling Stones.
Ce n’est qu’en 2016 que j’ai découvert avec Sophie l’électro. C’était à Ibiza. Le DJ Carl Cox était là. Ce fut une nouvelle claque musicale. Nous sommes rentrés à la maison, déterminés à faire de l’électro. Il y a eu un long moment d’apprentissage mais c’était tellement passionnant. Dès que j’aime quelque chose, je ne reste jamais spectateur.
Le van nous a permis d’aller mixer où nous voulions quand nous le voulions. On fait de l’électro en pleine nature avec 5 caméras et un drone. Tout le van est adapté à notre matériel.
Sophie : J’ai connu la même sensation durant cette soirée avec Carl Cox. Avec Stéphane, nous faisons tout ensemble – il était logique d’expérimenter l’électro.
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Pour vos vidéos, qui est le metteur en scène ?
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Stéphane : Instagram n’est qu’un relais à MYM. C’est là que vous pouvez regarder nos vidéos de charme dans leur intégralité.
Nous avions un compte MYM mais il a été de moins en moins consulté. La diffusion d’érotisme ne suffisait pas. Revenant du Maroc, nous avons pris la décision de trouver une solution face à cette perte de fréquentations.
Le storytelling a été la solution car il permet d’attiser la curiosité. Cependant, la première vidéo a été difficile à réaliser. Pour Sophie, ce ne fut pas simple de s’exprimer devant la caméra. Nous avons fait le choix d’écrire pour chaque vidéo. Je dis le texte à Sophie et ensemble nous l’améliorons.
Sophie : La Sophie des réseaux c’est deux personnes : Moi et Stéphane. Pour la vidéo, je prends le ton que prend Stéphane à la lecture du texte. Il y a beaucoup de mise en scène mais sachez que toutes les histoires racontées se sont réellement passées. Vous pouvez d’ailleurs le constater sur MYM…
Stéphane : Oh My Sophie, Sophie Vanlife ou encore Sophie WTF c’est un fantasme. Une femme seule ne peut le faire. Un homme doit s’ajouter. J’écris toujours une histoire qui me plairait. Nous installons une ambiance ambiguë. Nos vidéos ont très souvent des double-sens.
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Avec l’ensemble de vos vidéos, délivrez-vous un message d’amour à la liberté ?
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Stéphane : Nous réalisons ce que beaucoup rêveraient de faire. Certains ne réalisent pas ce rêve par peur d’une certaine précarité. Même si nous vivons au jour le jour, même si nous n’avons aucune idée où nous serons la semaine prochaine, tout est anticipé. Où irons-nous à Noël ? Nous n’avons même pas la réponse (et c’est tant mieux !).
Même lorsqu’on sort de discothèque, on continue d’écouter de la musique dans le van.
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Comment s’organisent vos rencontres ?
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Stéphane : Nous n’accueillons jamais des personnes qui nous sembleraient bizarres. Certains ne savent pas que nous sommes deux mais tout se passe bien en général. Quelques couples libertins nous contactent également.
Sophie : Je trouve également des hommes qui me plaisent via Tinder.
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L’humour fait-il partie intégrante de vos vidéos ?
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Stéphane : Tout à fait. Nous faisons de courtes vidéos dans les supermarchés, les taxis ou le long de promenades. Sophie est sans culotte ou sans soutien-gorge. C’est toujours amusant de voir la réaction de jeunes caissiers, de livreurs ou de vieux messieurs se promenant là par hasard.
Sophie est naturellement bien éduquée et jamais vulgaire. Par son discours soigné et ses histoires fantaisistes, la Sophie des réseaux intrigue. Cela fait la différence par rapport aux autres vidéos où la grossièreté est mise en avant.
Même quand des hommes viennent dans le van. Dans une telle situation, certains sont maladroits. C’est drôle et touchant.
Certaines de nos vidéos ont plus d’un million de vues. MYM nous a informés que nous étions dans les 50 comptes les plus populaires (sur 320 000). L’humour fait partie de ce succès.
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Sophie vous avez également joué dans des films X.
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Sophie : Oui notamment pour les productions Marc Dorcel. J’ai tourné à Budapest et à Tokyo. Ce ne fut que des one-shots.
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Le compte MYM : linktr.ee