Univers totalement à part car fou, anarchiste et graphiquement sans limites, la saga Lone Sloane a pourtant trouvé un successeur au visionnaire Philippe Druillet en la personne de Dimitri Avramoglou. La passation est elle-même une épopée incroyable. Dessinateur passionné de cinéma fantastique et de science-fiction, après son premier album, « Caravane » (tome 1 – Le Funambule, Éditions Upload – 2003), Avramoglou a su intégrer dans « Babel » (Editions Glénat – 2020) une nouvelle identité visuelle à Lone Sloane, ce navigateur de l’espace. Et les expériences dessinées ne font que commencer…
Entretien avec Dimitri Avramoglou, dessinateur de l’avenir.
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A partir de quel moment la science-fiction a t’elle fait partie de votre vie ?
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Dès l’âge de 4/5 ans, comme à peu près tous les mômes de ma génération, avec les premiers dessins animés du genre que diffusait la télé. Dans la foulée des Goldorak ou autre Albator, je me suis passionné pour Ulysse 31 qui mélangeait mythologie grecque et science-fiction, deux univers que j’ai adoré découvrir et qui ont largement contribué à forger mon imaginaire. Mais le baptême du feu, ce fut pour mes 6 ans, avec ma toute première expérience de grand écran. Mon parrain devait nous emmener, ma petite sœur et moi, voir « La Belle au Bois Dormant » qui ressortait au cinéma cette année-là. Je crois que c’est au prétexte qu’il y avait trop de monde dans notre salle qu’il nous en a fait changer pour nous installer dans celle d’à côté qui jouait… L’Empire Contre-Attaque (2ème volet de Star Wars). Je garde toujours en mémoire l’image de ma petite sœur de 4 ans, roulée en boule, confortablement nichée au fond de son fauteuil et dormant d’un sommeil serein tandis qu’à l’écran, dans le fracas de cette bande son ahurissante, un jeune homme grimaçant se faisait trancher la main par un androïde plus noir que l’espace lui assénant qu’il était son père… Ces décors sublimes, cet ailleurs total, à la fois oppressant et vertigineux, aux proportions titanesques, cet espace interstellaire complètement fantasmé, cette représentation de la technologie et des machines fascinante, aussi belle qu’effrayante a dû opérer sur mon petit cerveau de gamin comme un shoot d’ayahuasca…
Le dessin, lui, était là dès l’origine et s’imposait comme une évidence depuis que j’étais en âge de tenir un crayon. La fusion dessin / SF et le désir de les faire cheminer ensemble dans mon parcours futur, s’est véritablement produite un peu plus tard, au collège, alors que j’étais en classe de 5e. Un professeur de technologie avait créé, au sein de l’établissement, un petit atelier de bande dessinée où nous pouvions travailler avec quelques autres élèves à la réalisation d’un fanzine, un jour par semaine à la pause déjeuner. C’est à ce prof, resté depuis un ami, que je dois ma découverte de la BD “adulte”, avec toutes les grandes signatures de Métal Hurlant et celle de Mœbius en particulier. La lecture de l’Incal, dont le dernier tome s’apprêtait alors à paraître, fut un choc esthétique et une révélation comparable à celle que j’avais vécue 6 ans auparavant devant L’Empire Contre-Attaque. La conclusion m’est apparue incontournable : Puisqu’il était possible de faire exister de tels univers en les dessinant sous forme de BD, alors j’allais devoir m’y coller… D’autant que je réalisais que tous ces grands dessinateurs que je découvrais et admirais avaient largement contribué à inspirer tout ce que j’avais adoré à la télé ou au ciné.
Bien plus tard, en 2003, sort Caravane, Tome 1 — Le Funambule, mon premier album sur un scénario de Bosco. Il était également éditeur du projet ; c’était hyper courageux de sa part et financièrement très casse-gueule. L’aventure a tourné court et nous n’avons pas pu faire la suite.
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La rencontre lors d’un festival de la SF en 2008 à Sèvres avec Philippe Druillet est elle aussi un événement ?
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Évidement ! Aux côtés quelques autres, il faisait naturellement partie de mes figures de référence. C’est Marion, ma compagne d’alors, qui m’a signalé sa présence à cet évènement et m’a encouragé (poussé au cul, même) à venir à sa rencontre. Parmi les nombreux admirateurs, je joue des coudes pour échanger quelques mots avec lui et lui montre « Caravane ». Philippe le feuillette, se marre en m’accusant de plagiat et me demande (à moi) de lui faire une dédicace (à lui) ! Cette inversion des rôles a beaucoup amusé l’assistance ; en échange de l’album dédicacé il m’a filé sa carte. Nous nous sommes revus quelques temps plus tard à son atelier et ça a démarré un peu comme un coup de foudre amical, jusque très tard dans la nuit, autour du carton à dessin que j’avais apporté et des bouteilles de rouge qu’il faisait apparaitre sur la table au fur et à mesure qu’on les descendait. En venant à sa rencontre, je cherchais simplement un échange stimulant, de l’enthousiasme et de l’émulation, — sûrement pas quémander du boulot, mais très rapidement, Philippe a envisagé que je puisse lui succéder au dessin d’un prochain Lone Sloane. Heureusement, j’étais assis et déjà bien mûr. C’était quand même vraiment dingue…
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L’univers de Philippe Druillet est unique et par conséquent impossible à copier. Comment arrive-t- on à s’y intégrer ?
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Totalement unique, en effet. Il était convenu d’emblée entre Philippe et moi que je n’allais surtout pas essayer d’imiter sa « patte » (chose à peu près impossible et qui aurait rendu l’exercice absurde et vain), mais tâcher d’entrer dans son univers avec mon propre dessin, plus réaliste, plus “normé” que le sien, sans doute plus sage aussi, mais en préservant autant que possible cette esthétique exubérante, cette force et cette dimension d’ampleur ahurissante qui caractérise son travail. C’était notre volonté à tous les deux de ne pas chercher à reproduire servilement ses expérimentations graphiques ultra baroques et psychédéliques qui appartenaient aux années 70, mais d’essayer de faire entrer cet univers dans une esthétique plus contemporaine.
Idem pour le découpage donc : Préserver autant que possible quelque chose de cette folie avec cependant une approche peut-être plus “story-boardée” et narrative, moins “vitrail”. Composer chaque page ou double-page comme un objet graphique à part entière (et pas une simple succession de strips), mais en maintenant un grand souci de fluidité de l’action, de lisibilité et de mise en évidence des textes, là aussi, plus contemporaines.
Philippe répète souvent au sujet de « Babel » que ce n’est pas du tout du Druillet, mais complètement du Lone Sloane. Si lui le dit, c’est probablement que nous ne nous sommes pas complètement plantés. C’était bien là toute notre ambition : Ne pas faire du faux Druillet, mais du vrai Lone Sloane. À ma sauce, donc, et la plus personnelle possible, sans dénaturer les ingrédients…
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Lone Sloane est-il devenu au fil du temps un monstre ?
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Dès l’origine, c’est une personnalité singulière qui ne supporte pas le moindre conditionnement, la moindre entrave. C’est un pirate, un aventurier.
Dans « Les 6 Voyages », à la suite de sa confrontation avec le Dieu Noir (dont il n’aurait jamais dû sortir vivant), Sloane est marqué d’une empreinte indélébile (une référence à Wotan, l’initié qui paye de l’un de ses yeux le feu de la connaissance) ; il a vu les puissances infernales qui œuvrent cachées sous la trame de l’Univers et qu’aucun vivant ne devrait jamais connaitre. Il en ressort habité d’une haine et d’une rage inextinguible le rendant monstrueux jusqu’à ses propres yeux. Habité par ce feu rougeoyant à travers son regard, il conçoit cette force et ce pouvoir étrange, malgré la puissance qu’il en retire, comme une forme de dépossession de lui-même et donc d’atteinte à sa liberté. C’est bel et bien le principe d’une damnation, et ça le rend dingue. Son double, — ou prolongement antagoniste, Shaan, en sait quelque chose… Mais au fond, c’est un personnage essentiellement pessimiste et misanthrope. Un renégat, bandit aristocrate, esthète et anar, amoureux de beauté, ne suivant que sa propre morale et ses seuls principes, réfractaire à l’ordre et nourrissant une haine absolue à l’encontre du totalitarisme dans lequel cet univers se consume ; ce qui l’enferme dans une forme de dualité irréductible, bien trop lucide qu’il est pour ignorer qu’on ne combat pas le mal par le mal sans risquer de tout corrompre et donc de tout perdre. Il se vit lui-même comme un problème et refuse par conséquent l’idée qu’il puisse être une solution — Ou voudrait la refuser. Cette haine et cette rage, ce mal qui le dévore depuis son passage sur le Trône Noir, sont des forces irrésistibles qui le poussent à l’action, lui qui ne souhaiterait finalement qu’une chose : qu’on lui foute la paix.
Druillet fut profondément marqué à l’adolescence par sa découverte de la littérature de Lovecraft où règnent “l’indicible”, “l’indescriptible” et “l’innommable” et je crois qu’il a cherché une forme de pendant graphique à ce renoncement du langage face à trop d’étrangeté et d’horreur en se colletant à “l’indessinable”. On pourrait donc entendre la monstruosité de Sloane à cette aune : Celui qui se tient sur cette frange, à cette frontière au-delà de laquelle les choses échappent à notre compréhension, à nos dimensions, nos catégories, nos perceptions, où, pour nous, seule la folie règne parce que tout nous dépasse, nous sidère. Lone Sloane qui a désormais un pied dans chaque monde n’est plus chez lui nulle part et se sent tel un paria partout. L’inconfort est permanent, la haine décuplée et l’issue impossible. Même la mort ne veut plus de lui.
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Comment retranscrit-on la pensée de Xavier Cazaux-Zago ?
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En ne craignant pas d’y laisser une bonne part de sa santé mentale… Blague à part, Babel est une idée originale de Serge Lehman qui en avait rédigé un rapide synopsis donnant les grandes intentions de l’histoire et scénarisé une dizaine de pages avant de quitter l’aventure. En premier lieu, c’est Xavier qui a dû s’approprier la pensée de Lehman (Je ne me sentais pas en capacité de poursuivre seul le développement de ce projet très ambitieux et très référencé littérairement, il me fallait un deuxième cerveau — Xavier est entré dans le projet sur ma proposition). Il s’en est saisi à bras le corps, se documentant beaucoup et se livrant à un véritable travail d’exégète sur toute l’œuvre de Philippe, faisait appel autant à son imaginaire qu’à son passif universitaire pour produire bien plus qu’un scénario. Le document qu’il m’a livré était une somme assez hybride faite d’accumulation extrêmement généreuse de développements et d’idées, chargeant son récit d’annotations et de références de toutes sortes (aussi bien littéraires qu’iconographiques), dont le but était de me fournir un maximum de nourriture, que je ne me sente jamais à sec. C’était super stimulant — En un sens, il me mâchait vraiment le travail, en même temps qu’un peu intimidant. Ce support extrêmement riche augmentait considérablement la proposition originale, aussi bien du point de vue dramatique que thématique. À partir de là, nous avons cheminé ensemble au sein de sa proposition pour bien circonscrire l’intrigue et faire émerger l’essentiel dans ce format de 78 planches maximum qui nous était imparti. Ce furent des heures et des heures de discussions exaltées, à concevoir et visualiser les scènes et les différents éléments du récit. Certaines séquences furent de sacrés casse-têtes à découper. C’était parfois frustrant de devoir tailler dans une matière aussi riche, mais dans ce travail absolument passionnant s’est construite une grande complicité et complémentarité entre nous.
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Avec le groupe de musique Zombie Zombie, le monde de Lone Sloane a été développé en clip (Nusquam et Ubique) et en spectacle, notamment à la Philharmonie de Paris. Est-ce que ce fut un défi ?
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Plutôt, oui ! Il nous faudrait une interview entière dédiée à ce sujet pour entrer vraiment dans le détail de toute l’aventure…
Pour essayer de faire court et simple, au départ, il y a cette commande de la Philharmonie sur laquelle nous avions commencé à bosser en 2020, avec Philippe, avant qu’elle ne soit reportée de 2 ans suite aux confinements. J’ai suggéré aux Zombie Zombie que le concept que nous avions développé ainsi que tout ce travail de préparation déjà engagé pourrait faire l’objet d’un clip dont la fabrication nourrirait au passage le matériel vidéo à produire pour le concert ; que les deux objets, clip et concert, pourraient se répondre et fonctionner comme les deux faces d’une même médaille. Les musiciens et leur label nous ont alors mis en relation avec Robin Lachenal, réalisateur comptant déjà à son actif d’excellents clips et qui souhaitait vivement, de son côté, clipper un des morceaux de ce nouvel album. On s’est retrouvé chez Philippe pour les présentations et nous avons décidé d’unir nos forces.
Sur le clip j’ai pu bosser avec des gens expérimentés (Robin qui écrivait et réalisait ainsi que le studio Les Monstres qui s’occupait de la partie animation et de la post-prod), encore que pour chacun d’entre nous tout cela était à la fois très ambitieux et nouveau. Le budget restait modeste au regard de cette ambition, si bien qu’en équipe super réduite ce fut une charge de boulot considérable pour moi. Outre le story-board de toute la partie animée ainsi que la création/réalisation de l’ensemble des éléments originaux apparaissant dans le clip, y compris la conception du décor pour les prises de vues réelles, j’ai dû préparer moi-même l’intégralité des plans pour l’animateur ainsi que quelques éléments d’animation 2D alors que je n’avais jamais touché à After Effects auparavant, ni même poussé aussi loin mon travail de peinture numérique dans Photoshop. Pas de tout repos, donc, mais bien sûr passionnant et très enrichissant.
Sur toute cette période, Philippe gardait un œil sur ce que nous faisions. Il donnait des indications et aurait voulu s’impliquer davantage, mais empêtré qu’il était dans des difficultés de santé d’une part et surtout terriblement éprouvé par la disparition d’Anita, son épouse, il avait clairement d’autres priorités. Il a fallu que je me démerde.
Pour le spectacle, ce fut encore une autre paire de manche. On ne s’improvise pas et régisseur vidéo. C’est François Decourbe, engagé sur le spectacle pour en assurer le lightshow et la lumière qui m’a mis le pied à l’étrier et m’a sauvé la mise. Je partais de zéro et je suis encore très très loin d’être au niveau. C’était aussi galvanisant qu’éreintant et même terrifiant. Le charge de stress que j’ai atteinte au cours des deux derniers mois de préparation et lors de la représentation à la Philharmonie était littéralement traumatisante. Mais le potentiel scénique de ce spectacle est tel qu’il est impossible de lâcher. Nous avons eu l’occasion de le rejouer à Aurillac au printemps dernier (avril 2024, pratiquement un an après Paris) et, retombé le “choc post-traumatique” de l’épreuve que fut la Philharmonie, j’ai réouvert mes fichiers de projection avec un œil reposé, un appétit et une confiance renouvelés. J’ai corrigé pas mal de choses dans la structure des compositions, arrangé quelques animations et me suis entrainé à le jouer sur une base bien plus solide et maitrisée. Arrivé le soir du concert, enfin j’ai pu prendre vraiment du plaisir à le jouer et profiter de ce sentiment unique et grisant de synergie avec les musiciens, les choristes, la lumière et l’échange avec la salle que seule la scène et le collectif peuvent offrir. Travailler avec toute cette équipe, sur un projet aussi planant et cette musique que j’adore, pour le dessinateur habituellement cantonné à un travail très solitaire que je suis, c’était une expérience absolument géniale ! Nous espérons tous que nous aurons de prochaines occasions de défendre ce spectacle qui est encore très loin d’avoir délivré tout son potentiel.
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Avez-vous surpris Druillet ?
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Je ne suis pas certain que ce soit à moi de le dire, mais ça a pu sans doute arriver. Notamment avec une poularde au vin blanc… Sinon je repense à cette image qui a servi de revers à la jaquette de la version couleur de Babel. Philippe n’a découvert cette planche qu’une fois achevée et imprimée alors que Benoît Cousin, notre éditeur, lui présentait quelques premières épreuves de test tandis que je charrettais comme un damné sur les dernières pages. C’est Benoît qui m’a rapporté la réaction super enthousiaste de Philippe avant qu’il ne m’en reparle lui-même. J’avais composé cette planche en respectant assez scrupuleusement les intentions annotées par Xavier dans son scénario. Cette reprise du Trône Noir des 6 Voyages, désormais vide et offrant l’espace de la page à une Légende en majesté dans l’œil de laquelle se rejoue le parcours de son amant l’a vraiment saisi, je crois ; comme un prolongement à la fois graphique et thématique de son travail qui, pour lui, trouvait là un sens très profond. C’était infiniment précieux et émouvant pour moi de recevoir un tel soutien. D’ailleurs, tout au long de cette fin d’été 2019, alors que je m’esquintais salement en nuits blanches pour tenter de rattraper mon retard et accrocher la sortie initialement prévue pour octobre (J’ai échoué et la parution fut reprogrammée pour janvier…), il m’a apporté un soutien sans faille, littéralement paternel. Il consultait quotidiennement ce que j’envoyais sur l’email d’Anita, son épouse, et me téléphonait chaque fin de journée pour m’encourager, me rassurer et me rappeler que ma santé était plus importante que cette date de sortie, qu’en définitive, la qualité du boulot l’emportait sur le reste. Franchement, il aurait pu s’agacer de cette situation dans laquelle je m’étais mis tout seul, en n’avançant pas assez régulièrement l’année précédente, mais non, sa confiance ne s’est jamais démentie.
Je ne sais pas si j’ai souvent surpris Philippe, mais lui en tout cas, à maintes reprises. Et pas seulement cette première fois, en me collant dans les pattes cette patate brûlante qu’était Babel alors que je sortais de nulle part et que nous n’en étions qu’à notre deuxième biture…
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Où voulez-vous aller à présent ?
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Nous poursuivons Xavier et moi les aventures de Lone Sloane. Xavier a achevé l’écriture d’une nouvelle histoire dont j’attaque le découpage. C’est parti pour un bon marathon qui va m’occuper un moment.
Cependant, j’espère bien continuer à ouvrir les horizons à la suite de ces collaborations très fructueuses avec les Zombie Zombie et le Studio Les Monstres. Dans la foulée de ce travail autour du clip et du spectacle, Les Monstres m’ont engagé pour assurer toute la partie illustration d’un ensemble de clips de présentation d’un jeu vidéo d’Ubi Soft, Skull & Bones. On vient de boucler la quatrième saison. J’adore bosser avec cette équipe plutôt iconoclaste, polyvalente et très talentueuse. J’ai par ailleurs quelques autres idées ou envies personnelles, mais rien d’encore suffisamment mature pour être évoqué.
Sinon, j’ai livré cet été deux couvertures pour un projet BD, « O Bruxo », développé en financement participatif par Victor Druillet (le fils de Philippe) et son acolyte Norman Jangot — tous deux à l’écriture, et qui réuni un ensemble de dessinateurs internationaux pour un gros polar fantastique en deux tomes se passant au Brésil. La campagne est sur le point de démarrer. N’hésitez pas à les soutenir ! [Sur Facebook : www.facebook.com/glpeditions – sur Instagram : www.instagram.com/obruxo_bd/# ].
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