Véritable phénomène citadin, les rooftops se multiplient peu à peu afin de répondre aux attentes qui veulent prendre de la hauteur et ainsi admirer l’architecture de nos villes. Toi Toi Mon Toit est le premier guide digital dédié aux rooftops/toits-terrasses de France. Rencontre avec des jeunes perchés.

 

 

D’où vient cet intérêt pour les toits ?

Alexandre : Cela vient d’un projet universitaire. Il fallait créer une communauté sur une page Facebook. Nous nous sommes mis à réfléchir à 7 et à ce moment-là, Paul revenait de New York et a pu visiter plusieurs rooftops là-bas. Il n’y avait rien de cela à Paris. Nous nous sommes mis alors à recenser les rooftops.

Le rooftop est une bonne excuse pour aller boire un verre un soir.

 

Contrairement à New York ou encore Berlin, Paris n’est pas réellement adapté aux rooftops. Cependant, quels sont ses atouts ?

Alexandre : Il y a de plus en plus de rooftops à Paris. Nous sommes juste légèrement en retard par rapport à d’autres villes dans le monde mais cela évolue. L’architecture parisienne n’est pas non plus adaptée aux rooftops.

Paul : C’est d’abord l’une des belles villes du monde. Le côté ancien de Paris est aussi son charme. Contrairement à New York où les immeubles ont dû être adaptés aux rooftops, Paris a eu l’inverse. Dans notre cher capital, il suffit de grimper seulemendsc_0268.0Xjyh5W2dZLKt 7 étages pour avoir une belle vue.

 

Sur votre site, on retrouve des articles sur les rooftops de Bordeaux ou encore de Lyon. Toi Toi Mon Toit va-t-il s’exporter plus en Province ?

Alexandre : C’est en effet l’objectif. Il faut d’abord finir notre guide de Paris, compléter celui de Bordeaux et de Lyon.

Paul : Nous avions fait il y a un an un appel à candidatures afin de trouver des personnes résidant dans de grandes villes qui souhaitaient écrire et visiter les toits et les terrasses. On a eu pas mal de candidatures et on a pu travailler avec une rédactrice à Bordeaux et une autre à Lyon

 

Que penser du projet d’inscrire les toits de Paris au patrimoine mondial de l’Unesco ?

Alexandre : Il y a des toits qui méritent en effet d’être protégés comme la Samaritaine. Mais il ne faut pas cristaliser Paris. Une ville évolue architecturalement et amène ainsi une nouvelle richesse.

 

Etes-vous favorables à une plus grande popularisation des toits de Paris ?

Alexandre : Absolument. Nous donnons le message que les toits de Paris ne sont pas réservés qu’à une population particulière. Il faut une plus grande ouverture notamment sur les toits publics.

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Vous proposez vos conseils à tous pour une soirée/journée incroyable sur les toits. Quel fut votre plus grand défi ?

Alexandre : J’ai conseillé pour une demande de mariage. J’avais proposé le rooftop au 43 Up on the roof (Place Saint Michel). La demande a une réponse positive. Je crois que l’endroit a beaucoup aidé.

Paul : Un conseil : aller sur notre site et découvrir les jolis lieux qui sont déjà référencé ! Ensuite, c’est selon vos envies !

 

Comment se présente l’avenir de Toi Toi Mon Toit ?

Paul : On a lancé un crowdfunding il y quelques semaines et nous avons réussi à atteindre la somme que nous demandions. On est super heureux car grâce à ce financement, nous allons pouvoir faire plusieurs belles choses comme dans un premier temps, refaire le site web.

 

Quel toit vous pouvez conseiller cet été ?

 

Paul : Il y a l’ancien Nuba qu’on appelle aujourd’hui « la communion » qui propose le toit de la cité de la Mode, également son voisin, le Café Oz Rooftop.

imagehttp://toitoimontoit.fr/

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